vendredi 29 avril 2011

A quoi tient le succès ? : 3ème et dernière partie

Le meilleur pour la fin. J'ai un peu tardé pour cette dernière partie car j'étais encore en train de découvrir des albums de la foisonnante discographie de cet artiste hors normes : Shawn Smith. Un chanteur à la voix magnifique, prenante, entraînante et chargée en émotion, aussi à l'aise dans les graves, les aigus ou en voix de tête (probablement son registre le plus prenant), capable de rageur rock tout comme d'intensité soul. Ajoutez à cela que Shawn Smith joue à peu près de tout (piano, guitare, basse, batterie), écrit des morceaux magnifiques et fait preuve d'un éclectisme étonnant comme vous pourrez vous en rendre compte.

Fan des premiers albums de Pearl Jam, j'ai découvert il y a 2 ans que Stone Gossard (guitariste et fondateur de Pearl Jam) avait en parallèle un autre groupe beaucoup moins connu nommé Brad. Je suis totalement tombé sous le charme de cet autre groupe, et je me suis vite rendu compte que la personnalité déterminante de Brad était leur chanteur/pianiste Shawn Smith, un illustre inconnu, et non pas Stone Gossard comme on aurait pu le croire.



J'ai alors commencé à chercher ce que Shawn Smith avait fait d'autre et il y avait de quoi faire ! Quinze albums sous des noms de groupe différents (en solo, avec Brad, Satchel, Pigeonhed, From the North), abordant une large palette de styles musicaux (rock alternatif, pop, electro, soul, funk, expérimental). Tout ce qu'il a pu faire va du bon à l'excellent et pourtant pas un seul de ses albums, pas un seul de ses groupes n'est connu. Après près de vingt ans d'insuccès musical, Shawn Smith en est réduit à vendre ses albums en direct sur internet (on ne les trouve pas en magasin).

Shawn nous propose lui même une sélection de titres de tout ce qu'il a pu faire :

dimanche 13 février 2011

Drink Tea (for the Love of God)

Pour ceux qui auraient apprécié Kula Shaker, voici une petite vidéo supplémentaire "so british". En 2007, Kula Shaker avait enregistré un morceau faisant l'apologie du thé en guise de cadeau de Noël pour leurs fans. Seuls des anglais pouvaient avoir une idée pareille!

mardi 8 février 2011

A quoi tient le succès ? : 2ème partie...

...où je vous parle cette fois du groupe britannique Kula Shaker. Certains d'entre-vous se souviendront peut-être de leur succès fulgurant dans les années 90 avec leur retro-rock baigné d'influences sixties, reprenant jusqu'à la fascination mystique et musicale de la culture indienne qu'avaient eu les hippies. En Angleterre ils sont un véritable phénomène avec leur premier album K sorti en 1996 qui se classe à la première place des charts. Le succès était moindre en France, mais peut-être avez vous déjà entendu ça:



Ou éventuellement leur reprise de "Hush" :



En 1999 sort Peasants, Pigs ans Astronauts, deuxième album tout aussi réussi mais qui passera quasiment inaperçu en France et à la suite duquel le groupe se sépare.



En 2006 le groupe s'est reformé, dans l'indifférence générale semble-t-il, et a sorti depuis deux magnifiques albums auto-produits, Strangefolk et Pilgrims Progress. Les liens vous amèneront sur l'écoute de ces deux albums sur deezer, et je vous rajoute également une vidéo de chaque album :



mercredi 2 février 2011

A quoi tient le succès ?

A quoi tient le succès commercial d'un album ? Certainement à une combinaison complexe de tout un tas de facteurs, les principaux étant à mon avis la chance et être au bon endroit au bon moment. Une chose est sûre, le fait d'écrire ou non un bon album n'a pas la moindre incidence !

Pour illustrer mon constat je me lance dans une série de 3 billets où je vais vous retracer le parcours des 3 groupes que j'ai le plus écouté ces derniers mois. Tous les trois ont eu des carrières d'une constante qualité, mais c'est sur le tard que je découvre nombre de leurs albums passés à la trappe car personne n'en parle.


Je commence tout de suite avec les Spin Doctors. Vous êtes certainement nombreux à vous souvenir de leur hit "Two Princes", du moins si vous écoutiez la radio dans les années 90.



Le groupe pratique un mélange de pop-rock et de funk-rock, s'adonnant aux joies du jam band en live (c'est à dire des impros groovy interminables). Après Pocket Full of Kryptonite vendu à plusieurs millions d'exemplaires à travers le monde, le groupe a sorti quatre autres albums, d'une qualité constante sans jamais plus connaître de véritable succès. Je les découvre après coup cette année et m'en régale.

Voici un des singles du deuxième album Turn it Upside Down



Pour le troisième album You've Got to Believe in Something il y a eu un changement de guitariste sans que cela n'affecte le moins du monde la qualité des morceaux. J'en veux pour preuve ce single frais et accrocheur au clip rigolo qui méritait à mon sens autant de succès que "Two Princes".



Pour leur quatrième album Here Comes the Bride, seuls le batteur et le chanteur d'origine sont restés, et ils se sont amusés à essayer tous les styles qui leurs passaient par la tête. Un des mes albums préféré pour sa grande diversité, mais il est vrai pas très représentatif du groupe.

Enfin, l'album Nice Talking to Me sorti en 2005 marque un retour à la formation et au style musical des débuts.

dimanche 30 janvier 2011

Ian Neal

Dernièrement j'ai découvert un jeune anglais totalement inconnu qui m'apparaît comme le talent le plus prometteur du rock progressif depuis les premiers enregistrements de Steven Wilson avec Porcupine Tree au début des années 1990. Quand on voit le parcours qu'a connu Porcupine Tree depuis, je lui souhaite la même destinée !

J'ai découvert Ian Neal sur la sympathique compilation de rock psychédélique A Monstrous Psychedelic Bubble Vol 1: Cosmic Space Music. Ce qui est très intéressant sur cette compil', c'est que Gaz Cobain (le compilateur) y réunit tout ce qui selon lui possède l'esprit psychédélique quelle que soit la notoriété, le style musical de l'artiste ou l'année d'enregistrement. Ainsi se succèdent pêle-mêle artistes de pop, folk, jazz, funk, prog des années 1960 à nos jours, et ce le plus naturellement du monde.

Pour moi, il y avait cependant ce morceau extraordinaire qui sortait du lot, "Kingdom of the birds" par un certain Ian Neal qui n'avait à l'époque même pas de maison de disque, juste un Myspace avec quelques titres en écoute.



La compil' lui a apporté suffisamment de notoriété pour sortir son premier disque sur une petite maison de disque en 2009 ; un album instrumental inspiré par Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, et où les sonorités musicales me rappellent Air, Camel, Genesis, Pink Floyd, Mike Oldfield...

mardi 25 janvier 2011

Pianos maltraités

Pour la pochette et le clip de son dernier disque, Jamie Cullum a carrément fait exploser un piano a queue Yamaha C3. L'effet visuel est des plus saisissant !





J'en vois déjà qui sont outrés qu'on puisse faire exploser un si bel instrument. Qu'ils se rassurent, sur le site de Yamaha on apprend qu'un piano irréparable a été destiné à cette triste (mais grandiose) fin.

Enfin, pour l'anecdote ça me rappelle la pochette du premier disque du groupe de rock progressif français Triangle. Eux avaient brûlé un piano.

samedi 8 janvier 2011

Ariane Moffatt

Vous savez, à la fin des concerts le mec au son envoie toujours un disque pendant que les spectateurs quittent leur place. Voici le magnifique morceau auquel j'ai eu droit après un concert, m'incitant à rester dans la salle jusqu'à la dernière note:


Là c'est déjà très beau, mais sur une sono de salle de concert c'était encore autre chose!

Petite vidéo pour mieux comprendre le métal


TV Poils: Le guide du metal par Fat Ed (VO ss-titres FR)
envoyé par Chicheux. - Regardez plus de vidéos comiques.