jeudi 24 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #18

En interview, de nombreux groupes que j’aimais bien confiaient leur admiration pour un groupe nommé Tool. Je me souviens aussi d’une critique élogieuse dans un magazine. Il y a des groupes comme ça qui semblent faire l’unanimité, auprès de leur pairs comme des critiques. Une belle opportunité de faire une bonne pioche. J’ai donc emprunté “Aenima” à la médiathèque de Chambéry et je n’ai pas été déçu puisque Tool est devenu aussitôt un de mes 2 groupes préférés pendant de nombreuses années (je vous présenterai le deuxième avec ma sélection suivante). J’étais impressionné par la voix du chanteur, sa capacité à passer du doux au puissant en un instant, son souffle pour tenir une note plusieurs secondes. Bluffé par le jeu du batteur. Séduit par l’atmosphère générale de l’album, les morceaux à rallonge aux ambiances évolutives, les interludes décalés. En phase avec le message émancipateur du groupe ("think for yourself, question authority"), son humour décalé. Un album que je peux aisément qualifier de particulièrement marquant dans ma vie !


 

mercredi 23 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #17

Pour ce dix-septième épisode je pensais choisir Aenima, mais je vais retarder un peu l’évocation de ma rencontre avec la musique de Tool, car cette sélection étant chronologique, je me rends compte que j’ai oublié de mentionner une étape importante dans ma découverte du prog. Pour cela il faut que je remonte le temps jusqu’à 1990. A l’époque mes goûts musicaux étaient soit guidés par les tubes du moment à la radio (la dance notamment), soit par ce qu’écoutait mon grand frère, de 7 ans mon aîné. Je me souviens qu’il regardait en boucle, sur une VHS qu’un copain lui avait copié, les concerts du festival de Knebworth en Angleterre. A l’affiche, la crème des musiciens anglais : Eric Clapton, Dire Straits, Elton John, Paul McCartney, Pink Floyd, Robert Plant, Tears for Fears, Genesis et Phil Collins. J’ai eu un coup de cœur pour la musique de ce dernier ainsi que celle de son groupe. J’ai d’ailleurs eu la chance que mon premier concert à 12 ans (c’était en 1992) ait été la tournée “The Way We Walk” de Genesis. Un jour je me suis acheté le CD “Selling England by the pound”, l’ayant trouvé pour une bouchée de pain dans le bac à promo du supermarché. En rentrant à la maison mon frère m’expliqua que c’était une autre période du groupe, que ça n’avait rien à voir avec les morceaux pop que j’aimais bien d’eux et me conseilla de le rendre au magasin car je risquais d’être déçu. Première rencontre ratée donc, avec ce monument du prog dont encore aujourd’hui je ne me lasse pas (à contrario de ma période Phil Collins qui est très vite devenue un passé aussi inavouable que ma période dance !). Retour à ma période lycée, je trouve à nouveau un CD de Genesis dans le bac à promo d’un supermarché (cette fois-ci c’était “Foxtrot”). Mon frère n’habitant plus à la maison il ne pouvait plus me dissuader de cet achat. Mais ne lui jetons pas la pierre puisque je comprends ce qu’il a voulu dire : de prime abord je fus totalement hermétique à cette musique, n’y comprenant rien. Mais il y avait ce très beau morceau centré autour du piano, à la structure plus classique et linéaire, et une belle mélodie de chant (‘'Time table”) qui avait suffit à me convaincre de garder le disque et le réécouter, probablement inconsciemment convaincu qu’il avait plus à me dire que ce seul passage. Il m’a tout de même fallu plusieurs années avant d’être totalement converti et de trouver que c’est un chef-d’œuvre de la première à la dernière seconde !


 

mardi 22 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #16

Ceux qui me connaissent bien savent que le rock progressif est mon genre musical préféré, et doivent commencer à se demander quand je vais enfin présenter un album du genre après 15 sélections hard ou grunge ! Ma découverte du prog, ou plutôt du métal progressif qui avait bien renouvelé le genre à cette période, je la dois à mon copain d’internat Maxime Leotot. Il était fan de Dream Theater, et m’a prêté l’intégrale de leur discographie (dont la dernière sortie à l’époque était “Once in a live time”). Bien qu’ayant été assez impressionné par certaines de leurs chansons je n’ai jamais réussi à totalement accrocher à ce groupe. Mais j’étais malgré tout séduit par ce croisement musical, mélange de métal dont je commençais à être friand et de l’univers aventureux, imprévisible et complexe du prog, genre que je ne connaissais pas encore mais qui allait s’avérer être la définition même de ce que j’aime écouter en musique. Qu’à cela ne tienne, il avait d’autres pépites en catalogue à me faire découvrir. Notamment “Dead Winter Dead” et “The Wake of Magellan”, deux concept albums de Savatage, un groupe de métal qui a évolué avec les années vers le métal prog. Ces américains se sont spécialisés dans les “opéras rock” à partir de leur album “Streets” en 1991, et réussissaient à chaque fois à trouver de histoires passionnantes à mettre en musique jusqu’à leur chant du cygne “Poets and madmen” en 2001. De nombreux albums de ce groupe m’ont marqué mais puisqu’il ne faut en citer qu’un, je choisis “The Wake of Magellan”, à mon sens le plus réussi des deux que m’avait fait découvrir Maxime à l’internat en 1998.


 

lundi 21 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #15

J’avais une copie du Black album sur cassette depuis le collège, mais je n’aimais pas tout dessus. Load qui avait marché commercialement mais était décrié par les fans de la première heure était pour moi l’album parfait car il était tout à fait dans les codes du hard rock dont j’étais amateur à l’époque (Guns n’ Roses, Aerosmith...). En 1998 je faisais ma terminale en internat et parmi les voisins de chambrée, plusieurs me vantaient les mérites du Metallica des débuts. On m’avait prêté “Kill’em all” mais je ne suis pas rentré dedans. C’était à peu près le même topo pour “And justice for all”, sauf qu’il y avait ces deux passages merveilleux, des arpèges pour deux guitares d’une beauté renversante (sur “One” et surtout “To live is to Die”) qui avaient suffit à me décider à faire une copie cassette. Je me souviens que je faisais le tour de tout l’album dans mon walkman autoreverse juste dans le but d’entendre ces passages là. Tout le reste, le riffs thrash, je n’y comprenais rien, c’était juste du bruit pour moi. Bien évidemment, à force d’écouter tout l’album, j’ai fini par par comprendre les autres parties et les adorer. J’ai pu alors apprécier pleinement “Kill’em All”, le Black album et découvrir avec plaisir le deux autres chefs-d’œuvre que sont “Ride the lightning” et Master of Puppets”. Cette expérience m’a marqué car désormais avant de décréter une musique inécoutable, je me dis que c’est peut-être juste moi qui n’ai pas encore acquis les codes pour la comprendre...


 

dimanche 20 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #14

Bien que ce fut un de mes groupes préférés, je suis incapable de me souvenir par quel album et en quelle année précisément je suis devenu fan de Faith No More. Il faut dire que la discographie complète avec Patton est parfaite, avec des univers à chaque fois un peu différents sur chaque album (j’exclus bien évidement l’album de la reformation). Je me revois regarder leur reprise de “Easy” de Lionel Richie sur les chaines de clip. Puis un peu plus tard celui de “Stripsearch” avec son twist final digne d’un thriller. Je me souviens aussi d’avoir acheté “King for a day... fool for a lifetime” en cassette, ce qui en ferait potentiellement le premier disque que j’ai eu d’eux. “The Real Thing” qui est le plus accessible de leur discographie est rempli de mélodies entêtantes et de grooves metal funk dont j’étais particulièrement friand à l’époque. C’est donc celui que je retiens pour cette sélection d’albums qui m’ont marqué, car même si ce n’est pas leur plus riche ni le plus créatif et qu’il a moins bien vieilli que les autres, je me souviens de l’avoir écouté en boucle en chantant toutes les mélodies.


 

samedi 19 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #13

1997, mon père avait installé une parabole, ce qui nous permettait de voir des chaines du monde entier. Parmi celles-ci, “Viva Zwei”, chaîne musicale allemande grâce à laquelle j’accédais à des clips et concerts des groupes du moment. C’est ainsi que j’ai découvert Days of the New, qui a cartonné avec son premier album aux Etats-Unis et en Allemagne, mais qui n’a curieusement jamais franchi la frontière française ! Le groupe avait pourtant les mêmes atouts que Silverchair, constitué d’adolescents mal dans leur peau (18 ans d’âge moyen à la sortie de l’album) jouant une musique qui devait beaucoup au son grunge de l’époque (l’album a été produit par Scott Litt qui était également aux manettes pour l’Unplugged de Nirvana). Malgré leur succès commercial, ils étaient réduits à une pâle copie d’Alice in Chains par certains. Pourtant, rétrospectivement j’ai découvert que c’est plutôt avec les canadiens The Tea Party qu’il existe une véritable filiation. Quoi qu’il en soit Days of the New développait un véritable concept qui lui était propre en jouant une musique heavy uniquement avec des guitares acoustiques. C’est un album méconnu et mésestimé qui pourrait bien être mon unique choix s’il fallait que j’en fasse un pour emporter sur une île déserte. Par la suite, le leader et unique compositeur Travis Meeks vira tous ses petits camarades avant de sortir un deuxième album encore plus créatif et ambitieux. Il sortit un troisième album un peu plus mitigé en 2001 et depuis cette date les fans sont dans l’attente que le génial compositeur à la voix puissante et au style de guitare acoustique unique parvienne à enregistrer un nouveau disque. En effet, diagnostiqué autiste asperger, celui-ci n’a jamais réussi à prendre sa carrière en main une fois qu’il s’est retrouvé sans maison de disque et que le grand public semble l’avoir totalement oublié (seul le premier album avait eu des tubes radio).



vendredi 18 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #12

On ne peut pas dire que le français soit à l'honneur dans les albums qui m'ont marqué. Il faut dire que la musique que j'aime est d'origine anglo-saxonne, et je pense qu'on a tous fait le constat que la langue anglaise sonne tout de suite mieux sur ces musiques. Mais comme il y a toujours des exceptions pour confirmer une règle, c'est le groupe FFF (Fédération Française de Fonck) qui a été le premier à me le démontrer. Leur troisième album est le premier où le chant est principalement en français (avant la proportion était inversée) et ça leur va tellement mieux ! Marco Prince écrit des textes à la fois lettrés et remplis de jeux de mots sur des sujets souvent profonds (racisme, SIDA, écologie...).

 


jeudi 17 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #11

En tant qu’apprenti guitariste, avec un grand frère guitariste, je m’étais naturellement tourné vers les guitare héros. Et plus particulièrement vers celui qui a inventé le concept d’album de guitariste pour les guitaristes, Joe Satriani. Cependant, même si “Surfing With the Alien”, “Flying in a Blue Dream” et “The Extremist” sont des albums qui m’ont marqué à l’époque, l’idée de faire des albums où seule la guitare est mise en avant ne m’a jamais totalement enthousiasmé. Et puis il y avait cet autre guitariste à l’univers proche, mais encore plus virtuose, Steve Vai, qui a eu la bonne idée le temps d’un unique album de monter un vrai groupe, où chaque musicien a autant d’importance. L’album révélait aussi un jeune chanteur complètement barjot, Devin Townsend. Celui-ci chante avec une intensité telle qu’on se demande comment il faisait pour ne pas se retrouver aphone après chaque prise !


 

mercredi 16 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #10

Il va falloir que je fasse l’impasse sur quelques albums qui m’ont marqués si je ne veux pas que cette énumération soit sans fin. Tant pis pour les Red Hot Chili Peppers donc, dont j’ai adoré la trilogie “Mother’s Milk”, “Blood Sugar Sex Magik” et “One hot minute” (de toutes façons je n’aurais pas su lequel choisir) et place à un autre groupe où le choix d’un seul album est aussi cornélien. Ce sera Led Zeppelin I donc, même si les 4 albums suivants m’ont tout autant marqués. Led Zep fait partie de ces groupes qui ont su définir un genre nouveau dès leur premier album, en l’occurrence le hard rock. La formule est déjà parfaite et ils n'auront plus, au choix, qu'à la décliner sur les albums suivants, ou à s'en éloigner pour éviter la redondance (via des incartades folk et funk notamment).

 


mardi 15 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #9

1995, j’étais au lycée en Suisse (ils appellent ça le gymnase là-bas) et chose que je n’ai jamais rencontré ailleurs dans le cadre scolaire, à la bibliothèque du gymnase on pouvait emprunter des cassettes copiées de groupes de rock en tous genres. Encore plus étonnant, la plupart de ces cassettes étaient des versions rares (édition collector d’un album, live bootleg...). C’est par ce biais là que j’ai découvert “Badmotorfinger” de Soundgarden dans une version agrémentée de 5 titres bonus, tous aussi bon que l’album officiel ! A l’époque je n’avais pas la culture musicale pour reconnaître que 3 de ces titres étaient des reprises (“Into the Void” était le morceau que je trouvais le plus incroyable, mais ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert l’original de Black Sabbath). J’aimais bien aussi “Superunknown” dont étaient issus les tubes “Spoonman” et “Black Hole Sun” qui cartonnaient à l’époque, mais pour moi l’album parfait de Soundgarden est Badmotorfinger, accompagné de préférence des titres bonus de l’édition limitée.

 


lundi 14 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #8

J’aime bien rigoler et la découverte du premier album des Presidents of the United States of America m’aura montré qu’on peut faire de très bonnes chansons et être drôle. Quoi de plus sympa qu’un groupe talentueux qui ne se prend pas au sérieux ? Ce trio de Seattle faisait aussi de la simplicité son cheval de bataille en décidant de jouer sur des instruments privés de la moitié de leurs cordes (la guitare n’a alors plus que 3 cordes et la basse 2) ! Une contrainte qui ne les a pas empêchés d’écrire un album où chaque titre est inspiré et marquant.

 


dimanche 13 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #7

Je ne pouvais que m’identifier à ces ados australiens qui avaient le même âge que moi (15 ans) au moment où ils sortaient ce premier album nourri de toutes les influences que j’aimais. Encore aujourd’hui je trouve que c’est un super disque que je ne réduirais en aucun cas à “c’était bien pour leur âge”.

 


samedi 12 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #6

Le son Grunge dont j’étais devenu friand ne se limitait pas à la scène de Seattle. Les Smashing Pumpkins ont produit un des meilleurs albums de l’époque avec Siamese Dream. Capable de composer aussi bien des morceaux énergiques (Cherub rock) que mélodiques (Today) et de ballades acoustiques grandiloquentes (Disarm), Billy Corgan m’impressionnait aussi par sa capacité à shredder (Geek U.S.A.), chose peu commune dans le Grunge. Je suis aussi particulièrement friand du jeu de Jimmy Chamberlin, batteur de formation jazz.


 

vendredi 11 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #5

Toujours dans mes années collège, place à ma découverte du grunge. Bien évidemment à l’époque tous les ados étaient branchés à fond Nirvana. Pour ma part je n’ai jamais aimé. Je me souviens aussi d’un ami qui connaissait un fan d’Alice in Chains qui pouvait me prêter n’importe quel album du groupe. “Acoustique ou électrique ?” m’a-t-il demandé. J’ai répondu électrique et me retrouvait avec “Dirt” auquel je n’ai pas accroché sur le moment. L’histoire aurait pu être différente si j’avais dit acoustique puisque les EP “Sap” et “Jar of Flies” sont deux chef d’œuvre dont je ne me lasse pas. Et puis il y avait Pearl Jam. Kurt Cobain venait de se suicider et le groupe d’Eddie Vedder sortait “Vitalogy”, un album plus ardu et expérimental où il s’auto-sabordait volontairement, dépassé par le succès mondial phénoménal de la scène alternative de Seattle. Pas l’entrée en matière la plus évidente pour un newbie en musique donc. L’album m’avait quand même assez plu pour en faire une copie cassette. Mais c’est en découvrant leur premier disque “Ten” que je trouvais ma référence grunge absolue. Quatre tubes qui sont de véritables hymnes “Alive”, “Jeremy”, “Even Flow” et “Black” plus 7 autres morceaux de très haute volée. Pas un seul moment faible sur cette galette !


 

jeudi 10 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #4

Toujours dans ma découverte du hard au collège, voici un autre album que je trouve parfait du début à la fin. Sur “Pornograffitti”, Extreme opère une fusion parfaite entre le monde du metal et celui de la funk. Ce mélange de genre particulièrement à la mode à l’époque, qu’on appelait la fusion, était un de mes styles musicaux préférés comme l’attesteront certains de mes prochains choix.


 

mercredi 9 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #3

Pendant mes années collège (1992-1995) deux genres musicaux étaient particulièrement populaires chez les boutonneux en quête de rébellion : le hard rock et le grunge. Commençons par ma découverte du hard. Les Guns ‘n’ Roses étaient au faîte de leur gloire et j’aimais bien certains morceaux sur les cassettes qu’un copain me prêtait, mais ils n’avaient aucun album que je trouvais parfait de la première à la dernière chanson. Pareil pour Aerosmith qui cartonnait avec “Get a grip”. Finalement parmi les albums à succès de l’époque c’est “America’s least wanted” d’Ugly Kid Joe que je retiens le plus. Sur cette galette, pas une des 13 chansons n’est de trop. Et l’humour potache des californiens me parlait plus que l’attitude sex, drugs et dégaines improbables (bracelets, bagues, foulards, chapeaux...) des deux autres.


 

mardi 8 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #2

Je crois me souvenir que c'était en 1994, voici le premier album acheté avec mon argent de poche. Un album révolutionnaire pour l'époque, révélant un guitariste qui bouleverse les plans traditionnels de la guitare, utilisant bien souvent son instrument d'une manière tout à fait nouvelle. Les quatre musiciens en symbiose parfaite envoient du très très lourd avec une énergie et une hargne incroyables. Et une inventivité qu'on ne retrouve pas sur les albums suivants, chaque riff étant ici décliné avec d'infimes variations rendant ce disque très expressif et vivant.


 

lundi 7 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #1

Je vois tourner une chaîne sur Facebook, où il est demandé de publier la pochette, sans aucune explication, des 20 albums qui ont le plus impacté notre vie. 

J’aime bien l’idée d’essayer de faire un bilan des albums qui m’ont vraiment marqués, alors que ça fait maintenant un peu plus d’un quart de siècle que je me passionne pour la musique et que ma collection physique avoisine les 1000 items. Mais hors de question pour moi de le faire sans explication. Et 20 albums ne suffiront probablement pas à couvrir ces 27 années de curiosité mélomane insatiable. On verra jusqu'où ma motivation me mènera, mais même en étant sélectif, c'est au moins 70 albums qu'il me faudrait sélectionner !

Commençons donc par le commencement. Ça devait être il y a 27 ans environ, alors que mon seul pourvoyeur de musique était la radio. Un ami de mon grand frère lui devait 50 francs et l’a indemnisé en lui donnant 2 CD : “Nobody’s Perfect” de Deep Purple et “High Voltage” d’AC/DC. Mon frère étant peu attiré par le hard rock, il m’a laissé les 2 CD, les 2 premiers de ma collection donc ! Le AC/DC m’a vite ennuyé et je l’ai revendu mais le Deep Purple, pourtant pas un album connu dans leur discographie, m’a complètement fasciné : ce côté totalement libre dans la musique avec des morceaux à rallonge, où la spontanéité de l’improvisation a toute sa place ; les prouesses équilibristes de Ian Gillan au chant, lorsqu’il part dans les aigus ; les solos virtuoses à la guitare et aux claviers...
Quand on vous parle d’un live de Deep Purple, généralement c’est “Made in Japan” qui est mentionné, souvent considéré comme un des meilleurs live de l’histoire du rock. Le hasard aura fait que c’est par un autre live, beaucoup moins connu, que j’aurai découvert ce groupe mythique aux performances époustouflantes en concert. Enregistré dans la foulée de l’album “Perfect Strangers” qui voyait le line-up le plus classique se réunir, le tracklisting irréprochable de “Nobody’s Perfect” en fait un excellent best of du Deep Purple Mark II.