lundi 17 avril 2023

Podcast : le Rock des années 50 à 70

Maxi épisode d'1h30 pour vous raconter l'histoire du rock, de ses principaux courants et de ses plus grands noms. Cette première partie retrace les origines (fin des années 40) et va jusqu'à le fin des années 70. 

Pour voir la présentation PDF avec toutes les références, cliquez ici.

Retrouvez la playlist complète ici.

vendredi 13 mai 2022

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #20

1998, toujours, en terminale à l'internat avec mon pote Maxime Léotot. Ce dernier achetait religieusement tous les mois Hard Rock magazine. Il me prêtait les CD sampler qui accompagnaient le magazine. C'est grâce à l'un d'eux que j'ai découvert et eu un coup de cœur pour le titre "Love you to death" de Type O Negative. 

Lorsqu'on demande ses influences à Peter Steele (chant, basse et composition), il répond Black Sabbath et les Beatles. Cela résume assez bien le son du groupe à cette époque : des riffs lourds et lents avec des mélodies dignes des meilleures chansons pop. Toujours grâce à la médiathèque de Chambéry, je me suis fait une copie de l'album "October Rust". 

Faute de voiture et de transports en commun, je remontais parfois à pieds dans mon village de montagne à 6 km de la ville et c'est cette bande-son qui m'accompagnait au milieu des forêts, ce qui est selon moi (et selon le groupe aussi puisque le livret du disque ne contient que des photos de forêts) le cadre idéal pour écouter cette musique.

lundi 20 septembre 2021

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #19

1998. A l'époque en internat au lycée à Bourgoin-Jallieu, je me rendais régulièrement chez le disquaire Starter du coin pour m'approvisionner en nouveautés. En furetant dans les bacs j'avais repéré le nom d'un groupe dont toutes les pochettes d'albums étaient magnifiques. A l'époque le digipak n'était pas très courant et ces pochettes cartonnées à l'esthétique soignée m'avaient tapé dans l’œil. Même le nom du groupe était stylisé, tout en minuscules avec les "n" à l'envers ou réduit en logo sous forme d'acronyme : NIN. Nine Inch Nails. Peu enclin à acheter un CD au hasard sur les seuls critères d'une esthétique travaillée et intrigante, j'ai attendu de trouver "The Downward spiral" en médiathèque pour découvrir ce groupe. Et là je pense pouvoir dire qu'il s'agit du plus grand électrochoc musical de ma vie. 

 Un album d'une richesse, d'une violence, d'une noirceur et d'une authenticité rare ! Un compagnon idéal pour un adolescent en rébellion et mal dans sa peau. L'album semblait tellement fonctionner comme un tout qu'il paraissait évident qu'il était conceptuel, pour autant il ne racontait pas une histoire de manière linéaire. Mais il était tellement inspirant que j'en ai moi-même imaginé une qui pourrait relier tous les titres entre eux. J'avais même commencé à faire des dessins pour illustrer ce récit.

L'album est tellement violent et intense que je ne l'écoute plus depuis des années, n'ayant plus tellement l'état d'esprit à autant de colère et de mal-être, mais ça ne m'empêche de le considérer encore aujourd'hui comme le meilleur album de tous les temps. Trent Reznor (qui est l'unique membre et cerveau de NIN) a évolué album après album, collant à chaque fois au plus près des mes aspirations du moment, ce qui m'a permis de continuer à suivre et à vénérer ses productions jusqu'à aujourd'hui, quand bien même je ne me reconnais plus dans le nihilisme de ce disque qui restera comme son plus grand chef-d’œuvre. 

Ces derniers temps j'ai découvert une youtubeuse qui décortique les morceaux de Nine Inch Nails (et tout particulièrement ceux de The Downward Spiral) pour en expliquer toute la richesse, toutes les subtilités de composition. Une analyse qui éclaire le génie que j'ai ressenti à l'écoute de cet album qui est loin d'être juste un exutoire de colère adolescente !

jeudi 24 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #18

En interview, de nombreux groupes que j’aimais bien confiaient leur admiration pour un groupe nommé Tool. Je me souviens aussi d’une critique élogieuse dans un magazine. Il y a des groupes comme ça qui semblent faire l’unanimité, auprès de leur pairs comme des critiques. Une belle opportunité de faire une bonne pioche. J’ai donc emprunté “Aenima” à la médiathèque de Chambéry et je n’ai pas été déçu puisque Tool est devenu aussitôt un de mes 2 groupes préférés pendant de nombreuses années (je vous présenterai le deuxième avec ma sélection suivante). J’étais impressionné par la voix du chanteur, sa capacité à passer du doux au puissant en un instant, son souffle pour tenir une note plusieurs secondes. Bluffé par le jeu du batteur. Séduit par l’atmosphère générale de l’album, les morceaux à rallonge aux ambiances évolutives, les interludes décalés. En phase avec le message émancipateur du groupe ("think for yourself, question authority"), son humour décalé. Un album que je peux aisément qualifier de particulièrement marquant dans ma vie !


 

mercredi 23 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #17

Pour ce dix-septième épisode je pensais choisir Aenima, mais je vais retarder un peu l’évocation de ma rencontre avec la musique de Tool, car cette sélection étant chronologique, je me rends compte que j’ai oublié de mentionner une étape importante dans ma découverte du prog. Pour cela il faut que je remonte le temps jusqu’à 1990. A l’époque mes goûts musicaux étaient soit guidés par les tubes du moment à la radio (la dance notamment), soit par ce qu’écoutait mon grand frère, de 7 ans mon aîné. Je me souviens qu’il regardait en boucle, sur une VHS qu’un copain lui avait copié, les concerts du festival de Knebworth en Angleterre. A l’affiche, la crème des musiciens anglais : Eric Clapton, Dire Straits, Elton John, Paul McCartney, Pink Floyd, Robert Plant, Tears for Fears, Genesis et Phil Collins. J’ai eu un coup de cœur pour la musique de ce dernier ainsi que celle de son groupe. J’ai d’ailleurs eu la chance que mon premier concert à 12 ans (c’était en 1992) ait été la tournée “The Way We Walk” de Genesis. Un jour je me suis acheté le CD “Selling England by the pound”, l’ayant trouvé pour une bouchée de pain dans le bac à promo du supermarché. En rentrant à la maison mon frère m’expliqua que c’était une autre période du groupe, que ça n’avait rien à voir avec les morceaux pop que j’aimais bien d’eux et me conseilla de le rendre au magasin car je risquais d’être déçu. Première rencontre ratée donc, avec ce monument du prog dont encore aujourd’hui je ne me lasse pas (à contrario de ma période Phil Collins qui est très vite devenue un passé aussi inavouable que ma période dance !). Retour à ma période lycée, je trouve à nouveau un CD de Genesis dans le bac à promo d’un supermarché (cette fois-ci c’était “Foxtrot”). Mon frère n’habitant plus à la maison il ne pouvait plus me dissuader de cet achat. Mais ne lui jetons pas la pierre puisque je comprends ce qu’il a voulu dire : de prime abord je fus totalement hermétique à cette musique, n’y comprenant rien. Mais il y avait ce très beau morceau centré autour du piano, à la structure plus classique et linéaire, et une belle mélodie de chant (‘'Time table”) qui avait suffit à me convaincre de garder le disque et le réécouter, probablement inconsciemment convaincu qu’il avait plus à me dire que ce seul passage. Il m’a tout de même fallu plusieurs années avant d’être totalement converti et de trouver que c’est un chef-d’œuvre de la première à la dernière seconde !


 

mardi 22 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #16

Ceux qui me connaissent bien savent que le rock progressif est mon genre musical préféré, et doivent commencer à se demander quand je vais enfin présenter un album du genre après 15 sélections hard ou grunge ! Ma découverte du prog, ou plutôt du métal progressif qui avait bien renouvelé le genre à cette période, je la dois à mon copain d’internat Maxime Leotot. Il était fan de Dream Theater, et m’a prêté l’intégrale de leur discographie (dont la dernière sortie à l’époque était “Once in a live time”). Bien qu’ayant été assez impressionné par certaines de leurs chansons je n’ai jamais réussi à totalement accrocher à ce groupe. Mais j’étais malgré tout séduit par ce croisement musical, mélange de métal dont je commençais à être friand et de l’univers aventureux, imprévisible et complexe du prog, genre que je ne connaissais pas encore mais qui allait s’avérer être la définition même de ce que j’aime écouter en musique. Qu’à cela ne tienne, il avait d’autres pépites en catalogue à me faire découvrir. Notamment “Dead Winter Dead” et “The Wake of Magellan”, deux concept albums de Savatage, un groupe de métal qui a évolué avec les années vers le métal prog. Ces américains se sont spécialisés dans les “opéras rock” à partir de leur album “Streets” en 1991, et réussissaient à chaque fois à trouver de histoires passionnantes à mettre en musique jusqu’à leur chant du cygne “Poets and madmen” en 2001. De nombreux albums de ce groupe m’ont marqué mais puisqu’il ne faut en citer qu’un, je choisis “The Wake of Magellan”, à mon sens le plus réussi des deux que m’avait fait découvrir Maxime à l’internat en 1998.


 

lundi 21 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #15

J’avais une copie du Black album sur cassette depuis le collège, mais je n’aimais pas tout dessus. Load qui avait marché commercialement mais était décrié par les fans de la première heure était pour moi l’album parfait car il était tout à fait dans les codes du hard rock dont j’étais amateur à l’époque (Guns n’ Roses, Aerosmith...). En 1998 je faisais ma terminale en internat et parmi les voisins de chambrée, plusieurs me vantaient les mérites du Metallica des débuts. On m’avait prêté “Kill’em all” mais je ne suis pas rentré dedans. C’était à peu près le même topo pour “And justice for all”, sauf qu’il y avait ces deux passages merveilleux, des arpèges pour deux guitares d’une beauté renversante (sur “One” et surtout “To live is to Die”) qui avaient suffit à me décider à faire une copie cassette. Je me souviens que je faisais le tour de tout l’album dans mon walkman autoreverse juste dans le but d’entendre ces passages là. Tout le reste, le riffs thrash, je n’y comprenais rien, c’était juste du bruit pour moi. Bien évidemment, à force d’écouter tout l’album, j’ai fini par par comprendre les autres parties et les adorer. J’ai pu alors apprécier pleinement “Kill’em All”, le Black album et découvrir avec plaisir le deux autres chefs-d’œuvre que sont “Ride the lightning” et Master of Puppets”. Cette expérience m’a marqué car désormais avant de décréter une musique inécoutable, je me dis que c’est peut-être juste moi qui n’ai pas encore acquis les codes pour la comprendre...