mercredi 23 décembre 2020

Les albums qui ont eu un gros impact sur moi, à tout âge #17

Pour ce dix-septième épisode je pensais choisir Aenima, mais je vais retarder un peu l’évocation de ma rencontre avec la musique de Tool, car cette sélection étant chronologique, je me rends compte que j’ai oublié de mentionner une étape importante dans ma découverte du prog. Pour cela il faut que je remonte le temps jusqu’à 1990. A l’époque mes goûts musicaux étaient soit guidés par les tubes du moment à la radio (la dance notamment), soit par ce qu’écoutait mon grand frère, de 7 ans mon aîné. Je me souviens qu’il regardait en boucle, sur une VHS qu’un copain lui avait copié, les concerts du festival de Knebworth en Angleterre. A l’affiche, la crème des musiciens anglais : Eric Clapton, Dire Straits, Elton John, Paul McCartney, Pink Floyd, Robert Plant, Tears for Fears, Genesis et Phil Collins. J’ai eu un coup de cœur pour la musique de ce dernier ainsi que celle de son groupe. J’ai d’ailleurs eu la chance que mon premier concert à 12 ans (c’était en 1992) ait été la tournée “The Way We Walk” de Genesis. Un jour je me suis acheté le CD “Selling England by the pound”, l’ayant trouvé pour une bouchée de pain dans le bac à promo du supermarché. En rentrant à la maison mon frère m’expliqua que c’était une autre période du groupe, que ça n’avait rien à voir avec les morceaux pop que j’aimais bien d’eux et me conseilla de le rendre au magasin car je risquais d’être déçu. Première rencontre ratée donc, avec ce monument du prog dont encore aujourd’hui je ne me lasse pas (à contrario de ma période Phil Collins qui est très vite devenue un passé aussi inavouable que ma période dance !). Retour à ma période lycée, je trouve à nouveau un CD de Genesis dans le bac à promo d’un supermarché (cette fois-ci c’était “Foxtrot”). Mon frère n’habitant plus à la maison il ne pouvait plus me dissuader de cet achat. Mais ne lui jetons pas la pierre puisque je comprends ce qu’il a voulu dire : de prime abord je fus totalement hermétique à cette musique, n’y comprenant rien. Mais il y avait ce très beau morceau centré autour du piano, à la structure plus classique et linéaire, et une belle mélodie de chant (‘'Time table”) qui avait suffit à me convaincre de garder le disque et le réécouter, probablement inconsciemment convaincu qu’il avait plus à me dire que ce seul passage. Il m’a tout de même fallu plusieurs années avant d’être totalement converti et de trouver que c’est un chef-d’œuvre de la première à la dernière seconde !


 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire